Login

Michel et Thomas Colin La vidéosurveillance : un œil sur le troupeau

Plus de 5.000 € hors taxes pour un système de vidéosurveillance. Michel et Thomas Colin, éleveurs de charolaises à Villey-le-Sec en Meurthe-et-Moselle, estiment que les gains en confort et en productivité en valent le "coût". Et pour son premier hiver, la caméra intégrée au bâtiment d’élevage, situé à un kilomètre du siège de l’exploitation, apporte les bénéfices escomptés. Un article extrait de Terre-net Magazine n°3.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.


La vidéosurveillance évite les allers et retours
à toute heure du jour et de la nuit. (© DR)

Quarante vaches allaitantes à un kilomètre du siège de l’exploitation : que de perte de temps et d’énergie en trajets, tous les jours, pour les soins et la surveillance !

Surtout en période de vêlages et de détection des chaleurs (dans un troupeau conduit à 100 % en insémination artificielle), où les va-et-vient sont encore plus fréquents, y compris la nuit, avec le risque d’arriver trop tard.

Conscients de ces désagréments, Michel Colin et son fils Thomas ont investi dans un système de vidéosurveillance, lors de la construction du nouveau bâtiment (Ndlr : le troupeau a doublé à l’installation du jeune éleveur en 2008).

« Un jeu d’enfant »


Grâce au zoom de la caméra, il est possible
de lire une boucle à 25 m de distance. (© DR)

« Nous avons consulté deux fournisseurs. Camérail a répondu à nos attentes : un bon rapport qualité-prix, de la réactivité et un très bon accompagnement au démarrage », indiquent les deux éleveurs. Garanti trois ans, le système se compose d’une caméra suspendue, fixée sur une tourelle qui permet une rotation à 360°. A cela s’ajoutent une antenne Wifi sur le hangar, une autre sur la maison, un ordinateur portable et une connexion Adsl par câble.

« La mise en route s’est très bien passée et c’est un jeu d’enfant que d’utiliser cet outil », insistent Michel et Thomas Colin. L’investissement représente 5.100 € hors taxes. « Grâce au zoom de la caméra, il est possible de lire une boucle à 25 m de distance. Comme le bâtiment mesure 42 m de long, une caméra placée au milieu suffit à surveiller tout le troupeau », expliquent les éleveurs. Un projecteur permet de voir la nuit et un micro d’écouter les bruits. « Les vaches s’habituent à la lumière du spot en seulement un ou deux jours », poursuivent-ils.

Confort de travail et productivité



Selon Thomas Colin, « la connexion peut se faire
de n’importe où et de n’importe quel ordinateur.
Il suffit d’avoir ses identifiants ». (© DR)
Après un hiver à faire les trajets en voiture à toute heure du jour et de la nuit, Michel et Thomas Colin profitent cette année de leur nouveau système. « Les vêlages sont regroupés sur novembre et décembre. Pendant cette période, le dernier à se coucher le soir jette un œil au troupeau depuis le bureau. Les détections des chaleurs, elles, sont concentrées fin janvier. C’est alors au premier levé d’observer les vaches et d’appeler l’inséminateur si besoin », précisent-ils.

Ainsi, l’installation permet de réagir au bon moment pour les vêlages et la détection des chaleurs. Elle améliore le confort de travail et la productivité. Les deux éleveurs peuvent également suivre la mise en route des veaux à leur naissance. « Nous pouvons vérifier par exemple qu’ils ont tété, s’ils restent couchés... La caméra ôte bien des inquiétudes », concluent-ils.

Cet article est extrait de Terre-net Magazine n°3. Si vous ne l'avez pas reçu chez vous, retrouvez Terre-net Magazine en ligne en cliquant ICI.  


(© Terre-net Média)

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement